Visite guidée de l'exposition René Lalique l'inventeur du bijou moderne

" Laissez vous accompagner dans l’exposition temporaire par un guide pendant une heure et partez à la découverte des bijoux créés par René Lalique. "

Laissez-vous accompagner dans l’exposition temporaire par un guide pendant une heure et partez à la découverte des bijoux créés par René Lalique. 

L'exposition Réné Lalique, l'inventeur du bijou moderne

Avant de devenir le grand maître du verre Art Déco, René Lalique (1860-1945) s’est illustré à la période de l’Art nouveau. Considéré par Emile Gallé comme l’inventeur du bijou moderne, il a en effet apporté des renouveaux imprévus dans ses créations, tant au niveau des sources d’inspiration que des matériaux utilisés.
Formé à la joaillerie, il s’adonne à ses débuts aux blanches et brillantes parures tout en diamant. Mais son esprit indépendant et libre le tenaille. Je travaillais sans relâche explique-t-il, dessinant, modelant, faisant des études et des essais techniques en tous genres, sans interruption, avec la volonté d’arriver à un résultat nouveau et de créer quelque chose qu’on n’aurait pas encore vu. Il n’hésite pas à associer à l’or et aux pierres précieuses des matières jusque-là peu utilisées et peu considérées, telles que la corne, l’ivoire, les pierres semi-précieuses, l’émail et bien entendu le verre. A ses yeux, mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… L’esprit reprend le pas sur la matière. Son art est avant tout un art d’imagination et même, si l’on peut dire, un art de sentiment et de poésie.
Observateur attentif de la nature depuis l’enfance, René Lalique a exploré et puisé dans le monde animal et végétal une part importante de son imagination. Allégorie, figure ailée, divinité aquatique, la femme est également omniprésente dans son œuvre. Curieux et ouvert, il enrichit son imaginaire par ses lectures, visites de musées et échanges avec ses amis artistes. Il n’ignore ni les découvertes des fouilles égyptiennes, grecques ou étrusques, ni les trésors du Moyen Age et de la Renaissance, ni les créations si particulières de Byzance, du Caucase, de l’Extrême-Orient, voire même de l’Amérique.