Admirer le ballet d’automates de l’horloge astronomique
Chef-d’œuvre de la Renaissance, l’horloge astronomique fascine par sa beauté, sa taille grandiose et ses prouesses techniques. Mais saviez-vous que chaque jour, à 12h30 précise, elle révèle un fascinant spectacle d’automates ? Après la sonnerie d’un ange, les automates commencent leur bal : le vieillard, la mort, les apôtres, le christ et le coq majestueux. Dans le silence, la Cathédrale laisse alors place à ce spectacle insolite pendant 3 minutes, vous laissant bouche bée et admiratif.
Sentir la monture du diable vous effleurer
Rendez-vous sur le parvis de la Cathédrale où le vent y souffle sans discontinuer, laissant place à quelques frissons sur votre peau. Alors que scientifiquement, le vent à tendance à s’enrouler autour des bâtiments de grande hauteur, la légende raconte qu’il s’agirait en fait de la monture du diable. Ce dernier serait entré dans la Cathédrale pour y trouver des représentations à son égard et serait resté enfermé dans le lieu saint. Depuis, sa monture court toujours autour de la Cathédrale en attendant son maître, désespérément.
Trouver la mascotte de la cathédrale
Construite au XVème siècle pour Jean Geiler, grand prédicateur et écrivain religieux, admirez la magnifique chaire en dentelle de pierre. À sa base, amusez-vous à trouver le petit chien qui se repose et dont la tête et les pattes avant dépassent. Selon les récits, il s’agirait du chien de Jean Geiler, qui attendait gentiment son maître lorsque ce dernier montait à la tribune pour ses sermons. On raconte qu’une caresse sur sa tête porterait bonheur, mais la sculpture est aujourd’hui abîmée par le temps.
Chercher du regard l’homme au balcon
Rejoignez le Pilier des Anges, représentant le jugement dernier et laissez-vous épater par la minutie et la hauteur de cette œuvre aux 12 sculptures. Peut-être avez-vous remarqué l’homme accoudé à la tribune des chantres, contemplant le pilier ? Plusieurs légendes existent autour de cette sculpture. La plus connue daterait de la construction du pilier, cet homme doutait de sa solidité sous le poids de la voûte. Le sculpteur et maître d’œuvre, Erwin de Steinbach, en eut assez et s’amusa à le sculpter et le fixer à la balustrade, pour lui laisser l’éternité à attendre la chute du pilier.
S’émerveiller devant le vitrail des cent visages
Eveillez votre curiosité jusque dans les chapelles latérales de la cathédrale, à la découverte de trésors cachés. Parmi eux, le vitrail des cent visages. Situé dans la chapelle Sainte-Catherine, il se tient sur deux verrières verticales, sur près de 9m de haut. Représentant un Christ, dans des couleurs vives et éclatantes, prenez le temps de le contempler dans ses moindres détails. Vous y apercevrez dans le visage, une composition étonnante de 150 photographies d’hommes et de femmes anonymes. Retrouvez d’autres éléments photographiques, représentant des paysages, des plantes et des fleurs, à divers endroits de ce vitrail contemporain, fruit du travail de Véronique Ellena, artiste plasticienne et Pierre-Alain Parot, maître-verrier.
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