Opéra en quatre parties.
Livret de Francesco Maria Piave d’après Alexandre Dumas fils.
Créé au Teatro La Fenice à Venise le 6 mars 1853.
Nouvelle production.
Etre libre, passer de joie en joie, se noyer dans les tourbillons de l’ivresse et de la volupté… Tel est le credo de la divine Violetta Valéry qui illumine de ses frasques les soirées parisiennes endiablées, où une certaine élite fortunée et branchée aime à se laisser aller. Les hommes la convoitent et sont prêts à dépenser des sommes folles pour parader à son bras et recevoir ses faveurs. Malgré toute cette attention portée sur elle, seul un de ces messieurs semble s’inquiéter de la pâleur qui voile parfois son beau visage. Ses déclarations enflammées font renaître en elle l’espoir d’un bonheur simple qu’elle pensait inaccessible. Mais dans une société d’apparence et de faux-semblants, une femme-objet a-t-elle le droit d’aimer et d’être aimée¿?
Au début des années 1850, Verdi est au cœur d’un scandale en s’affichant avec une ancienne soprano jugée infréquentable en raison de son passé tumultueux. Pour régler ses comptes avec l’hypocrisie morale de la bourgeoisie italienne, il adapte en 1853 une pièce à succès d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, traitant de l’amour impossible d’un jeune homme de bonne famille avec une courtisane, et choisit pour ce nouvel opéra un titre provocateur¿: La Traviata, littéralement «¿La Dévoyée¿». Malgré les polémiques, celui-ci s’impose rapidement comme un chef-d’œuvre iconique et indémodable, confié ici à la dextérité du chef Christoph Koncz. Amélie Niermeyer le met en scène dans la frénésie d’un monde exubérant et désinhibé, afin d’en souligner l’universalité.
En italien
Surtitré en français, allemand
- Tarifs :
de 6 à 98 euros
- Type d'évènement, exposition : Concert, Culture
- Lieu/Départ de la manifestation : Opéra national du Rhin