Elles s’appellent Capucine, Garance, Justine, Mégane et Sofia. Elles sont cuisinière, danseuse, chanteuse, rappeuse, joueuse de tennis ou encore archiviste de mode. Des filles “féminines” et des “garçons manqués”, avec un homme sensible au milieu. Ces jeunes femmes révoltées qui se cherchent sont la génération de Marie Mahé telle qu’elle la voit. Kaaris interroge Chopin, avant que Rihanna ne laisse place à un opéra de Léo Delibes. La metteuse en scène invente une fiction dans laquelle les spectateur·rices sont transporté·es dans des mondes où les mécanismes de la virilité sont disséqués et poussés jusque dans leurs extrêmes, afin d’en extraire toutes les fragilités. Dans une adresse directe au public, gorgée d’humour fiévreux, il est question de construction des identités, de clichés, de pont jeté entre les sexes. Viril(e·s) éclaire des morceaux de vies, des pensées en construction, d’autres en déconstruction, met des certitudes et des doutes en débat. Autant de récits individuels faisant corps commun. Enchâssés les uns aux autres, ils « remuent la société en refusant d’accepter ses injonctions », permettant « de confronter le spectateur à ce qu’il maîtrise encore peu : la différence et l’altérité, en abolissant les préjugés qui façonnent son regard », assure Marie Mahé, qui ambitionne de « reprendre et puiser dans ce qu’il nous reste d’ancien pour y trouver notre modernité ».
DÈS 10 ANS- Tarifs :
de 6 à 21 euros
- Type d'évènement, exposition : Théâtre, Culture
- Lieu/Départ de la manifestation : TJP Grande scène